Quand la poésie numérique fait twitter les élèves

Lors des Boussoles du numérique, un atelier intitulé “Poésie numérique et réseau social de micro-blogging” a rapidement attiré ma curiosité pour poursuivre ma réflexion sur l’usage pédagogique des réseaux sociaux débuté l’année précédente lors des rencontres de l’an@é. Animé par Elise Chomienne (Ingenieur TICE à l’université de Bordeaux 3 et professeur à l’ESPE d’Aquitaine), l’atelier a mis en lumière un projet de liaison école-collège orchestré par Julie Blancard (professeur documentaliste, collège Nelson Mandela, Floirac) et Géraldine Margnac (professeur de Français, collège Nelson Mandela, Floirac) ainsi que Céline Souleille, professeur des écoles (Ecole élémentaire Pierre et Marie Curie, Floirac).

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Les élèves de la 6ème B du collège de Floirac appelée “classe média” participent au projet intitulé innovation-expérimentation d’éducation aux médias mené en binôme par Mme Blancard et Mme Margnac (voir en ligne sur le blog de la classe). En raison de deux heures par semaine, le projet s’articule autour de 3 axes :

  • Élaboration de reportages radiophoniques (podcasts) en partenariat avec le CLEMI Bordeaux.

  • La presse écrite. Rédaction d’un journal papier et sa version en ligne. Participation au Prix Varenne qui récompense les journaux scolaires.

  • Pratiques des médias numériques dont le micro-blogging avec une réflexion sur l’usage responsable d’Internet.

Concrètement, le projet consiste à créer du lien entre les élèves de l’école élémentaire et ceux du collège à travers une communication commune sur un réseau social préalablement choisi par les enseignants. Ainsi, les élèves échangent des haïkus, petits poèmes japonais qui se prêtent merveilleusement aux contraintes du tweet en réponse à des photographies du quartier posté par les élèves de l’école élémentaire. Les objectifs transversaux sont nombreux : liaison école/collège, appropriation du quartier (actuellement en mutation pour cause de travaux), éducation et accompagnement à l’usage des réseaux sociaux soit une maîtrise des outils et le développement d’une utilisation critique. Enfin, il s’agit aussi de “donner du sens aux apprentissages par une démarche de projet motivante”. Les objectifs disciplinaires sont aussi multiples que ce soit pour les élèves du collège mais aussi pour les plus petits : découverte des auteurs et des oeuvres, travail autour de l’imaginaire, travail autour de l’écriture et de la maîtrise de la langue française… Au niveau des compétences info-documentaires, ce projet permet notamment de valider des items du b2i (compétence 4 du socle commun de connaissances et de compétences) tels que s’approprier un environnement informatique de travail (domaine 1), adopter une attitude responsable (domaine 2) ou encore communiquer et échanger (domaine 5). En effet, la question de l’identité numérique s’est posée dès le début du projet avec la création des comptes Twitter/Babytwitt pour les collègiens et Babytwitt pour les CM1. Quelle plateforme de micro-blogging ? Utilisation d’un compte ouvert ? Choix de l’avatar ? Quel pseudo ?…De nombreux questionnements ont émergé chez les enseignants mais aussi chez les élèves. On retiendra par exemple le choix unique de babytwit pour le cycle élémentaire, un logiciel libre d’origine française permettant la protection des données postées par les élèves et aussi l’absence de publicité. Enfin, ce projet se positionne aisément dans le cadre du PACIFI (parcours de formation à la culture de l’information) sur lequel s’appuie les professeurs documentalistes. On pourrait alors citer la fiche 8 du PACIFI qui insiste sur l’éducation des élèves aux médias d’actualité autour des notions de communication, d’esprit critique ou encore de débat et cela grâce à la mise en place d’activités de production.

Ce projet innovant ouvre un peu plus la voie vers une éducation par et avec les réseaux sociaux au profit d’une culture informationnelle qui me semble plus que nécessaire dans la société 2.0. Pour ceux ou celles qui voudraient tenter l’expérience, rendez-vous sur la page Twittclasse et découvrez ceux qui ont déjà franchi le pas.

@jbourguet

Usages pédagogiques de la tablette

Comme nous l’avions vu dans un précédent article, les nouvelles technologies investissent massivement les salles de classes. En effet, de plus en plus d’établissements scolaires sont désormais équipés de tableaux numériques interactifs, d’ordinateurs portables, de tablettes numériques… Cette utilisation du numérique pour éduquer pose de multiples questions que ce soit pour les enseignants mais aussi pour les parents souvent perplexes quant à l’utilité de ces nouvelles méthodes.

L’année dernière, la médiathèque du Bois Fleuri (Lormont, 33) a tenté l’expérience avec le collège Montaigne afin de créer un lien entre lecture, nouvelles technologies et éducation dans le cadre du réseau ECLAIR. Fabrice Casareggio (responsable multimédia), deux professeurs des écoles et un professeur de français ont donc travaillé  dans un but commun : remédier aux difficultés de lecture rencontrées chez les jeunes et ainsi leur donner l’envie de lire en surmontant le plus possible les problèmes de compréhension. Cette expérience innovante montre l’importance des collaborations, encore trop peu existantes, entre des structures culturelles telles que les bibliothèques de lectures publiques et les établissements scolaires du second degré. Pour cela, une dizaine d’élèves de 6ème ont passé une semaine au sein de la médiathèque. Ils ont ainsi pu découvrir la lecture à travers divers ateliers : revue de presse à partir de quotidiens papier, atelier audio book qui a permis d’avoir une lecture soutenue pendant 45 min à partir d’un cd audio et de son support livre, atelier découverte livres d’artistes, ateliers  pratique comment choisir un livre, atelier sur les mangas, et des ateliers numériques sur tablettes ipad avec lecture à voix haute et une chasse aux trésors sur des applications ipad.  Les élèves se sont par exemple intéressés à la presse numérique via l’utilisation de l’Ipad alors qu’ils n’avaient pas l’habitude de lire la presse et n’en connaissaient donc pas les codes.

L’utilisation de certaines applications a permis aux élèves de (re)découvrir le plaisir de lire. Les applications utilisées pour cette expérience ont mis en avant des axes pédagogiques  importants et variés : compréhension de lecture, lecture orale, prise de parole… Par exemple, les applications Kerity la maison des contes ou Frog and ox permettent  aux élèves de découvrir la lecture de façon ludique. Ils peuvent ainsi naviguer à leur rythme dans l’histoire, demander une aide à la lecture, s’amuser avec les décors et les personnages qui s’animent au fil des pages. Les élèves ont aussi beaucoup apprécié une application de chasse au trésor où la lecture et la compréhension du texte leurs permettaient d’aller plus loin dans l’histoire pour au final trouver ce fameux trésor.

L’utilisation de la tablette semble donc être un outil intéressant sur plusieurs aspects:

-Aspect tactile : Les écrans attirent les enfants. « Tombés dedans quand ils étaient petits », ils n’ont pas cette appréhension que peuvent avoir les adultes. Ils sont curieux de découvrir ces nouveaux outils. Grâce à la tablette, l’enfant a une prise totale sur l’écran et donc sur l’activité qu’il est en train de mener. De plus, la tablette travaille aussi la motricité fine.

– Aspect cognitif : les couleurs,les images, les sons, les mouvements mettent tous les sens en éveil et créent une surprise permanente chez les plus jeunes comme chez les plus âgés.

– Aspect interactif : l’enfant est maître de l’outil, c’est lui qui va chercher l’information, les connaissances nécessaires à son apprentissage.

– Aspect éducatif : l’enfant apprend  de façon ludique. La tablette permet de découvrir et de travailler dans de nombreuses disciplines (Français, Maths, Arts plastiques…) en variant les apprentissages grâce à de multiples modes d’entrée :  éveil, lecture, jeux, dessins, quizz…

– Aspect ludique : La tablette reste un support permettant à l’enfant d’apprendre en jouant. Une méthode prônée par de nombreux pédagogues comme Winicott, Maria Montessori, plus récemment André Giordan, malgré les réticences de Célestin Freinet par exemple.

Bien sûr, de nombreux arguments négatifs remettent en question l’usage pédagogique  de la tablette : le renforcement de « l’effet zapping », le danger du wifi, le rejet des apprentissages traditionnels pourtant fondamentaux, l’appauvrissement de la mémoire ou encore la diminution des capacités de synthèse personnelle. Toutefois, la tablette semble être un support innovant plus qu’ intéressant que les enseignants doivent envisager.  Sans penser qu’elle est la solution à tous les problèmes éducatifs et pédagogiques, il nous faut découvrir ses apports, notamment pour aider des élèves en difficulté et varier les modes d’entrée dans les apprentissages.

Fabrice Cassaregio nous a conseillé différentes ressources web traitant de la lecture numérique et de l’usage des tablettes en général. En voici quelques exemples :

  • http://www.vousnousils.fr/ : un carrefour d’information et de communication au service de la communauté éducative, de la recherche et de la culture.
  • Les écrans, le cerveau et… l’enfant :  un projet thématique pour l’école primaire, permettant aux enseignants, enfants et parents d’explorer les raisons pour lesquelles les jeux vidéo, Internet et autres « écrans » sont si fascinants et captivants, tout en posant un regard scientifique élémentaire sur un « continent » généralement méconnu : le cerveau.
  • Le site internet de la BNF dédié aux enfants avec la  mise à disposition de livres numérisés.
  • Un scoop-it dédié à l’usage pédagogique des tablettes.
  • Le site www.declickids.fr qui propose une sélection pertinente et des commentaires sur des applications gratuites ou à moindre coût pour les enfants.

Pour le bilan de cette expérience, un changement de comportement a été rapidement repéré chez les élèves ayant participé à l’expérience. En effet, ils sont  repartis avec une meilleure confiance en soi, une capacité de lecture et une expression orale plus assumée. Les élèves reviennent même régulièrement à la médiathèque,  ils ont aussi créé un comité de lecture au sein de leur collège.

@jbourguet

Zoom sur les pages « spotted » de facebook : entre littérature, déclaration d’amour et dérapages.

Arrivée des pays anglo-saxons,  les pages « spotted » Française  qui rapellent aux plus jeunes la série Gossip Girl ne cessent de progresser sur la toile. Le principe est simple : les lycéens et étudiants postent des messages enflammés de façon anonymes sur les pages spotted de leurs établissements scolaires.facebook

Un seul but: retrouver  la jolie blonde du cours d’EPS, avouer ses sentiments au petit brun de l’amphi de droit … Les pages spotted serait donc une version web 2.0 des rubriques du coeur des journaux tel que libération. Terrain de jeu pour les étudiants des universités Françaises, les pages se multiplient depuis le début de l’année chez les plus jeunes (lycéens et collégiens).

Les pages » spotted » peuvent être montrées comme de réelles pépites littéraires à une époque où l’on insiste sur la baisse du niveau d’écriture de nos jeunes. Toutefois, plusieurs dérives commencent à inquiéter sérieusement la communauté éducative:nolike

1) Les pages « spotted » qui ne sont bien sûr pas des pages officielles des établissements sont souvent mises en valeurs au couleurs de celui-ci (photographies, logos…).  Le problème tient donc dans le fait que ces pages donne un certain regard sur les établissements… Regard non souhaité par les établissements.

2)  Les messages d’amours tournent de plus en plus  en  messages provocateurs voir pornographiques à destination des professeurs comme par exemple au lycée Jacques Ruffié où un élève a été exclu a cause de ses propos sur la page spotted de son lycée.

En tant que professeurs, établissements, équipes pédagogiques mais aussi parents: Comment pouvons-nous  faire face aux dérapages de ces pages « spotted » ? Depuis quelques jours,  quelques ressources en ligne tentent de répondre à cette question. Ainsi, le site enseignons.be nous donnent des pistes de résolutions possibles avec COMMENT LES ÉCOLES PEUVENT-ELLES ÉVITER LES DÉRIVES DES « SPOTTED »?.

L’expresso du café pédagogique a aussi mis en ligne un article datant du 20 février intitulé: Spotted : Quand les lycéens déclarent leur flamme, tout s’enflamme…  Enfin, les pages spotted seraient en train de s’insérer dans de nombreux lieux publics dont les transports en commun au grand bonheur des presses régionales.

@jbourguet

Swipp : premières impressions!

« Avec tant de personnes connectées, nous devrions être capable de faire tellement plus que de dire à ses voisins que nous sommes en train de déjeuner » Don Thorston, CEO Swipp.

Comme annoncé dans un précédent article, je voulais en savoir un peu plus sur Swipp. Ce nouveau réseau social centré sur la data et notamment financé par Old Willow Partners. En effet,  l’un des premiers investisseurs de Groupon a donc décidé d’ investir 3,5 millions de dollars début 2012. On peut dire que Swipp se positionne à mi-chemin entre les réseaux sociaux classiques et les sites d’avis généralistes type tripadvisor, il vous permet de donner votre avis sur tout… c’est à dire sur des marques, des lieux, un produit en particulier, une personnalité… Swipp, c’est donc la promesse de voir en quelques clics les dernières tendances, les popularités émergentes de notre société où la consommation devient de plus en plus connecté.

Pour s’inscrire sur Swipp, c’est extrêmement simple car comme sur de nombreux sites aujourd’hui,  il  suffit de se connecter via son compte Facebook. Alors oui, cela permet la rapidité dans l’inscription mais pour ma part cela me dérange, j’aurais préféré avoir le choix entre une connexion via Facebook et une connexion normale. Ensuite, on arrive directement sur la page d’accueil : plutôt jolie, à la fois très colorée et minimaliste sur le contenu.

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Et là… je trouve que l’on se sent totalement perdu: aucune information sur comment utiliser le site. Mais par où commencer ? Alors au fils des clics sur les différentes entrées, on peut lire des « swippconseils » comme celui-ci :

swipp2En réalité, on prend rapidement en main le concept de swipp. Mon premier swipp sera la ville de Bordeaux: je rentre « Bordeaux » dans la barre de recherche, Je fait ensuite glisser le curseur pour donner une note à  « Bordeaux » ( de -5 à +5) faisant aussi bouger le sourire du smiley Swipp. L’interface semble être conçue spécialement pour l’usage du tactile, facilitant l’accès sur les tablettes, les smartphones mais aussi avec Windows 8. J ‘ai aussi accès a tous les avis des swippers avec une possibilité de sélectionner seulement mes amis. Seulement 3 swipps sur Bordeaux : le réseau me parait bien vide pour l’instant: aucun amis n’est connecté. En un clin d’oeil, je visualise ainsi les avis à travers des smiley, un système de points et une carte mondiale. Les tendances peuvent être affinée à travers les critères de l’âge mais aussi du sexe: Outre les suggestions amicales,  Swipp pourrait être une réelle mine d’informations pour les entreprises.

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Je suis donc plutôt séduite par le concept et surtout par la facilité d’utilisation. J’aime l’idée de pouvoir partager et regarder des avis partout et rapidement grâce a une interface qui se veut au top de la mobilité. Toutefois, Le nombre d’utilisateurs de Swipp est extrêmement faible pour le moment. La réussite et la fiabilité des données mais aussi  l’intérêt de Swipp résidant dans le nombre d’avis, le réseau a beaucoup de chemin à faire afin d’ attirer de nouveaux utilisateurs.

@jbourguet

Usages pédagogiques des réseaux sociaux

Le Mercredi 12 Décembre, nous avons eu l’honneur de proposer une présentation de notre veille sur le thème « usages pédagogiques des réseaux sociaux » lors de La 3ème Rencontre « Au doigt & à l’œil » organisée par l’an@e. A travers ce post, nous vous proposons  de lire notre travail; Le diaporama présenté lors de cet évènement  est aussi  en ligne sur Slideshare, il comprend notamment la webographie utilisée.

Les médias sociaux sociaux sont des outils qui désignent « un ensemble de services permettant de développer des conversations et des interactions sociales sur Internet ou en situation de mobilité, alors que les réseaux sociaux reflètent une communauté d’individus qui interagissent ». (Frédéric Cazzava, 2009)

Genèse de l’utilisation des réseaux sociaux à des fins pédagogiques (@GarraManuel, @DaphneMathelier)

L’utilisation des réseaux sociaux s’est généralisée depuis l’année 2007. On peut s’interroger sur les raisons qui ont poussées les professeurs à utiliser les réseaux sociaux et quels ont été les premiers usages. C’est en constatant que leurs élèves passaient de plus en plus de temps sur ces réseaux, que certains professeurs – utilisateurs de ces réseaux – ont décidé de les utiliser à leur profit en leur ajoutant une perspective pédagogique. A leurs débuts, les réseaux sociaux étaient utilisés pour permettre aux individus d’échanger entre eux et pour qu’ils puissent partager des informations et les diffuser. Très vite les élèves se les sont appropriés et pour pouvoir les utiliser comme outils d’apprentissage les professeurs dans un premier temps ont dû innové et développé des pratiques pédagogiques en lien avec Internet. Le but étant  d’attiser l’intérêt des élèves et de mettre en perspective l’enseignement dispensé en classe avec des contenus virtuels. Parmi les premiers projets pédagogiques en lien avec les réseaux sociaux on peut citer la première “twittclass” française lancée à la rentrée 2009 par un professeur d’Histoire-géo, Laurence Juin, dans un lycée professionnel de La Rochelle. En mai 2011 on en comptait 80 dont 50 en France. L’utilisation de Facebook par les enseignants est, elle, plus hésitante. Les professeurs-documentalistes utilisent plus volontiers Facebook pour diffuser des informations concernant leur CDI ou pour proposer des outils complémentaires (à titre d’exemple le CDI du lycée de l’Immaculée Conception à Laval a ouvert une page Facebook dès septembre 2009). Certains professeurs seraient à même d’enseigner l’utilisation de ces réseaux sociaux dans le sens où ils connaissent et maîtrisent précisément les fonctionnalités de ces réseaux. Néanmoins l’usage des réseaux sociaux à des fins pédagogiques s’il se généralise demeure encore une expérience novatrice.

Quels réseaux sociaux utilise-t-on à l’école primaire? (@jbourguet, @amelina_def)

En effectuant nos recherches, on a pu voir que Facebook n’était pas utilisé à l’école primaire en raison de l’âge des enfants. En effet, un compte Facebook ne peut être ouvert qu’à partir de 13 ans. En revanche, Twitter est beaucoup utilisé à l’école primaire : on recense 112 twittclasses en France. Pour mettre en place une twittclasse, il faut soumettre le projet à la direction, aux parents et à l’équipe pédagogique. De plus, l’enseignant doit créer un compte classe pour mettre en place les séquences pédagogiques. L’intérêt pédagogique de Twitter est de permettre aux élèves de s’exercer à l’écriture et à la lecture. Ainsi, Twitter est utilisé de différentes manières: les élèves font des commentaires,racontent leur classe de découverte et font des exercices de mathématiques. Pour tweeter, les élèves se servent de tablettes, de tableaux numériques, d’ordinateurs, de logiciels d’écoute de tweets et de smartphones. La twittclasse permet donc des interactions entre le groupe classe, l’élève , les parents, les autres classes, les abonnés et l’enseignant. Pourtant, l’utilisation de Twitter en classe est appréhendée. Les enseignants ne savent pas maîtriser Twitter et Twitter est considéré comme quelque chose de dangereux puisqu’il est “un réseau social ouvert”.Mais, il existe des guides pour les enseignants à la formation de Twitter. Du côté des élèves, la formation à Twitter prend plus de temps que l’expérimentation ce qui peut être un inconvénient à la Twittclasse. Selon l’article d’Aurélien Jean sur le site du Cefrio,“Twitter est  un excellent moyen d’enseigner, d’apprendre et de communiquer dans une salle de classe mais il faut pour cela que le cadre de travail soit bien défini et que le projet soit soutenu par les différents acteurs impliqués”.téléchargement

Quels réseaux sociaux utilise-t-on dans le secondaire? (@NicolasBusquet1, @altorres_t)

Dans le cadre de l’enseignement secondaire, beaucoup de professeurs et encore plus d’élèves, font appel aux médias sociaux tels que : Twitter, YouTube, Picasa, MySpace, LinkedIn, Flickr, Skyblog, etc. Quels sont les enjeux et l’impact pédagogique auprès des adolescents du secondaire? Nous nous attacherons à y répondre en analysant brièvement les intérêts et les limites des usages pédagogiques de ces outils. Étant donné l’âge moyen des élèves au  collège, il est pertinent de les sensibiliser aux enjeux de l’identité numérique, et de les responsabiliser face à l’utilisation des réseaux sociaux. L’enjeu majeur consiste à  protéger la confidentialité de ses données personnelles. D’après Audrey Miller, les élèves devraient être amenés à signer une charte d’usage des médias sociaux . De plus les enseignants peuvent s’inspirer d’expériences vécues par les élèves où l’identité de ces derniers a été compromise; on peut alors souligner les aspects positifs des médias sachant qu’il est plus  facile de parler avec un avatar ou un pseudo. Adopter une attitude responsable (pas de menace ni d’insultes…), respecter des règles et des obligations, sont les maîtres-mots du vivre ensemble en ligne. Philippe-Didier Gauthier (automne 2008) propose une solution pour construire son identité en ligne et la contrôler, à l’aide d’un portfolio numérique pour valoriser ses compétences. Au lycée, les médias sociaux sont davantage exploités dans le cadre d’un travail collaboratif de recherche. En effet, ils permettent non seulement de créer des interactions, de communiquer, d’échanger (ex: forum), mais aussi d’ouvrir une classe “hors-les-murs” (complément du cour en présentiel) et au-delà du temps scolaire. Les professeurs se mettent alors au service des élèves, et ne sont plus les seuls détenteurs du savoir, par exemple pour réviser la baccalauréat ou encore, réaliser un projet d’écriture autour du cinéma avec Twitter. Cependant, quelques difficultés peuvent être rencontrées quant au temps supplémentaire nécessaire à la formation des professeurs et à la sécurisation des données. Des questions d’ordre pédagogiques émergent aussi telles que: Puis-je garder une certaine distance professionnelle en devenant “ami” avec mes élèves ?,  Utiliser ces outils est-ce vraiment efficace dans l’apprentissage, quels sont les résultats ?

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Quels réseaux sociaux utilise-t-on dans le supérieur?  (@_lrichard, @jmainhaguiet)

Actuellement, les nouvelles technologies prennent une place capitale dans le quotidien des gens plus particulièrement des jeunes adultes. L’utilisation du web et des réseaux sociaux est au coeur de leurs pratiques. Conscient de cette évolution, l’enseignement supérieur souhaite exploiter ces ressources pour proposer des enseignements actualisés et adaptés à la vie des étudiants. C’est dans ce cadre que les enseignants veulent varier et adapter leurs techniques d’enseignements en prenant en compte les nouvelles attentes des étudiants. En intégrant l’usage des réseaux sociaux, les enseignants ont pour objectif d’apprendre aux étudiants à distinguer les savoirs pertinents, à partager et confronter leurs connaissances tout en offrant un mode original de dialogue. Ils souhaitent mettre en avant ces nouveaux outils d’accès et de contrôle de la connaissance. Du point de vue de l’université, les réseaux sociaux sont des ressources très utiles pour créer des liens et un sentiment d’appartenance entre le corps professoral et les étudiants. Ils permettent de valoriser et de communiquer à distance l’image et la notoriété de l’université. Pour mettre en oeuvre leurs objectifs pédagogiques, les professeurs proposent aux étudiants d’utiliser des environnements collaboratifs (Elgg, les Wikis) qui favorisent le partage, la co-construction de connaissances et l’écriture collaborative. À l’aide de Facebook et de Twitter, communautés virtuelles permettant l’émergence d’espaces d’apprentissage personnels, les étudiants peuvent partager en ligne leurs intérêts pédagogiques et/ou personnels. L’outil de curation Scoopit dans l’enseignement supérieur permettant de rassembler tout type de document sur un thème donné. Delicious comme Diigo est mis en avant pour sa capacité à regrouper toute une série de liens ( articles, images, photos, vidéos) sur un même sujet. Ces deux outils sont riches de contenus divers susceptibles d’enrichir les connaissances et l’apprentissage des étudiants. Facebook et Twitter, sont des moyens de communiquer sur les animations, les évènements et informations utiles à l’attention des étudiants. A l’aide de ces outils, les universités veulent créer des communautés autour de la marque de l’université. Pour illustrer ce thème d’étude, nous avons relevé plusieurs exemples d’exploitations pédagogiques de ces réseaux sociaux au sein de l’enseignement supérieur. Eric Delcroix, enseignant, Community-Manager de l’UFR IDIST de l’Université de Lille utilise Facebook depuis 3 ans dans le cadre de projets d’années avec ses étudiants. En 2009, il a mis en place une expérience en cours avec Twitter dans le cadre d’exposés. Concernant l’université de Leicester, elle s’est intéressée aux médias sociaux et à la possibilité de mettre en place un réseau de partage et de réflexion entre étudiants et professeurs. Le but est de fournir des informations relatives aux cours (liens, dossiers…), d’ouvrir un forum de discussion sur lequel étudiants et professeurs peuvent débattre des sujets évoqués, revenir sur les points à éclaircir.

Quelles sont les pratiques européennes? (@LefebvreChris16,  @lucie_ruffin)

Mettre en oeuvre une veille de quelques semaines sur les pratiques européennes s’est avérée difficile. En effet, nous nous sommes heurtées à un  manque d’information concernant les pratiques hors France. En France les expériences de twittclasses sont nombreuses et  le site Twittclasses-posterous.com recense rien que pour cette année une cinquantaine de classes francophones. Concernant la Grande-Bretagne ,un article de la BBC rapporte les propos d’un responsable en éducation en Angleterre, Stephen Heppell : « Les écoles doivent intégrer les technologies des mobiles, les jeux, les podcasts et les réseaux sociaux, elles doivent aussi rompre avec le modèle traditionnel de la classe et des programmes. Nous avons besoin de séquences de travail moins morcelées et nous devons permettre aux jeunes de prendre en charge leur apprentissage ». Dans une i-classe de Wattrelos en France le professeur de la cité scolaire  Zola utilise avec ses élèves un compte Twitter pour l’aide aux élèves (soutien) ,pour travailler sur la méthode de rédaction, écrire des résumés de leur travail en classe et faire des mindmappings qu’ils envoient via Twitter. Au Danemark, l’utilisation d’Internet lors du passage de notre équivalent du bac est autorisé depuis 2009 et devait être généralisé en 2011.

Cet article posté par @jbourguet a été écrit par notre collectif.

les chiffres des réseaux sociaux

Voici une vidéo Réalisée en Janvier 2013 par l’agence de communication digitale Novius que je trouve plutôt bien faite.

Elle présente les chiffres actuels des réseaux sociaux, et nous propose  des comparaisons intéressantes pour voir  l’ampleur du phénomène.

Personnellement, Tous ces chiffres  me donnent le tournis…

@jbourguet

Swipp, un nouveau réseau social

La semaine dernière, le site Presse Citron annonçait le dernier venu des réseaux sociaux: SWIPP

Swipp

Alors, vous allez dire: oh non… Encore un réseau social!!

Et surtout: Pourquoi faire?

En effet, avec la suprématie de Facebook, la montée de Twitter et la création de Google plus, les réseaux sociaux semblent déjà un peu au complet. Pourtant Swipp semble être une belle promesse, plus qu’un réseau social, il s’agit de réunir les consommateurs du monde entier pour échanger leurs avis sur tout et n’importe quoi. L’utilisateur pourra aussi comparer les prix du e-commerce directement via le site et lire des articles journalistiques sur le produit.

En attendant un test de ma part, je vous laisse découvrir la vidéo de présentation:

Envie de tenter l’expérience? 

@jbourguet